Le commando armé qui a exécuté le président était composé de 28 personnes (26 Colombiens et deux Américains d’origine haïtienne), aucun détail n’a émergé sur les raisons de cet acte ou sur l’identité de ses commanditaires. Les hauts commandements de la police et de l’armée en Colombie ont affirmé lors d’une conférence de presse à Bogota qu’au moins 17 anciens militaires colombiens étaient soupçonnés d’être impliqués dans l’assassinat. Ref..
Quatre autres suspects dans l’assassinat de Jovenel Moise incarcérés au pénitencier national transférés aux USA.
Selon journal américain Miami Herald, il s’agit de James Solages, Joseph Vincent, Emmanuel Sanon et le Colombien Germán Rivera Garcia. Les quatre suspects sont accusés d’avoir aidé à coordonner un enlèvement raté du président d’Haïti pour le retirer de ses fonctions à son retour d’une visite d’État en Turquie en juin 2021, puis de comploter dans un plan final pour le tuer chez lui.
Trois des quatre suspects vivaient dans le sud de la Floride : James Solages, qui a quitté son emploi dans une maison de soins infirmiers pour aller travailler pour une entreprise de sécurité liée à un complot visant à éjecter Moïse ; Joseph Vincent, un ancien informateur confidentiel de la Drug Enforcement Administration ; et Christian Emmanuel Sanon, un médecin et pasteur haïtien qui a partagé son temps.
Également transféré avec eux à Miami : Germán Rivera Garcia, un colonel colombien à la retraite qui est l’un des chefs présumés de l’attaque mortelle. Avec ces transferts d’Haïti vers la Floride, un total de sept accusés ont été inculpés dans l’affaire de complot de meurtre déposée devant la cour fédérale de Miami.
Depuis l’assassinat du Président de la République Jovenel Moïse, dans la nuit du 6 au 7 juillet 2021, En sa résidence privée, c’est à partir de la soirée du 10 juillet que la population a commencé à visualiser les images de l’ex chef d’État allongé probablement à la morgue.
Front visiblement transpercé, impacts de balles dans la poitrine, hanche fracturée tel est le principal constat réalisé à l’œil nu en regardant les différentes photos du cadavre du défunt président.
D’autres images, encore disponibles sur les réseaux sociaux, réalisées lors de la radiographie du cadavre, au cours de la journée du 10 juillet 2021, montrent la cruauté avec laquelle les malfrats ont assassiné le Président, car des « dégâts » ont été réalisés tant dans la cage thoracique du défunt qu’au niveau de son bassin.
La rédaction de Haïti standard s’abstient de publier les images on ne peut plus choquantes du cadavre ensanglanté du Président de la République. Ce, en raison de la déontologie du journalisme. Cependant, ces images ont fait le tour des groupes « WhatsApp » durant la soirée du 10 juillet 2021.